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A quelle date est la Saint Patrick cette année ? Comme tous les ans, le 17 mars. Sauf que cette fois c'est un samedi !
Un an que les amateurs de Guinness et de chants folkloriques celtes attendent cette journée. Tous les expatriés irlandais et les aficionados de la tourbe-mouton-gazon seront dans les rues ce week-end. Vous les reconnaitrez facilement. Ils seront vêtus de grands chapeaux bizarres à l'effigie de la stout la plus célèbre du monde, de t-shirts verts et seront déjà ivres à 17h.
Alors que cet évènement est énorme dans les villes qui ont une grande communauté irlandaise (coloration du fleuve de Chicago en vert, parade new-yorkaise etc...), à Paris, chaque année c'est plutôt calme. Et c'est bien dommage parce que je vous assure que l'ambiance d'un pub irlandais un soir de Saint-Patrick, c'est une sorte de mini fête de Bayonne.
Une semaine avant l’évènement, l'heure est à la préparation :
- Acheter un t-shirt vert chez H&M, Décathlon ou chez American Apparel (pour ceux qui pensent qu'il y survivra).
- Retrouver le chapeau de l'année passé...Quoi ! Vous l'avez jeté ? Bon dans ce cas, le 17, direction le pub sponsorisé Guinness dès l'ouverture pour s'en procurer un avant la pénurie.
- S'habituer aux saveurs d'une bonne stout si ce n'est pas encore fait...
- Préparer physiquement son coude et son poignet à une charge approximative de 0.6kg (0.5kg de bière plus 0.1kg de mousse) afin d'éviter la tendinite
- Pour ceux qui travaillent le dimanche : avertir son patron que le 18, vous serez absent le matin car ... votre chien se fait castrer.
- Trouver un bar sympa qui respecte les codes de l'évènement. Voici une liste de pubs sympas de Paris pour la Saint Patrick.
Quelques détails supplémentaires au sujet des irlandais pour éviter les mauvaises surprises :
- Ne pas commander deux verres au barman en lui faisant le geste deux avec les doigts (index + majeur V de victoire coté dos de la main). C'est leur doigt d'honneur à eux (une histoire de doigts coupés et de flèches...)
- Ne pas évoquer la main de Henry ou la coupe du monde de football 2010
- Ne pas demander ce que c'est que le football gaélique, vous n'y comprendrez jamais rien et ça vous fera tourner la tête plus tôt que prévu
- Vous pouvez accompagner un irlandais...mais n'essayez pas de suivre la cadence
- Gardez toujours à l'esprit que l'irlandais a été... "allaité au lait-bière, nourri au Chocapic-mousse et enfin à la patate-ketchup-Guinness. Quand toi tu buvais du sirop, ils buvaient déjà du cidre. Et quand t'es passé au Champomy, il se mettaient à la brune. Alors évite de lancer un "one shot" ou un "c'est ma tournée" (exception unique du code de l'apéro)"
Des cocktails quoi ? Oui c'est vrai que pour nous autres apéroteurs, l'expérience cocktail se limite souvent à l'exotique tomate (pastis+grenadine) ou perroquet (pastis+menthe). Non j'exagère. De nos jours, pas moyen de prendre l'apéro sans cocktails.
La démocratisation du Mojito et maintenant de la Caïpiriñha a obligé les bars, les cafés et même les snacks à en proposer. Seulement, faire un cocktail digne de ce nom, c'est un art. Et ça s'apprend ! Malheureusement l'appât du gain et la course à la rentabilité pousse certain à servir un mélange vite fait d'alcool à la goutte premier prix et de soft à l'eau sous la dénomination de "Cocktail".
Lors de mon tout premier événement presse, il m'a présenté ses cocktails déstructurés. Ok, ça peut paraitre un peu too much aux amateurs de simplicité, mais le principe est vraiment fun. Et il va à l'encontre des leitmotivs de notre époque en prônant le plaisir et la créativité.
L'idée (déposée par Christophe Darmon), c'est de faire du nouveau avec du vieux. Innover avec des recettes de cocktails classiques. Même composition, mêmes doses mais matériellement différent. Les cocktails dont les ingrédients étaient mixées où shakés pour donner un résultat uniforme sont ici conservés. En gros, on garde la matière et une grande partie des saveurs.
Exemple,..
la Piña colada destructurée
Un shot, remplit de dés d'ananas saupoudrés de copeaux de noix de coco, déposé dans le verre à cocktail. Qui lui contient le mix rhum-crème de coco sur de la glace pilée.
Le résultat, le mélange, c'est dans la bouche qu'il se fait. Un morceau d'ananas...une gorgée de rhum-coco...une merveille de saveurs pour nos papilles.
Vous voulez faire pareil à la maison pour épater la galerie ? Voilà les ingrédients : 8 dés d’ananas, 2 cuillères de noix de coco râpée , 4 cl de Rhum, 2 cl de crème de coco, et la vidéo qui va avec.
Le résultat est bon, beau et ludique. Une expérience amusante à chaque gorgée. Essayez !
Et puisque j'y étais, j'en ai profité pour demander conseil au nouveau patron parisien...pour voir (la courte) interview, cliquez ici.
Qui ne connait pas ce groupe légendaire de Facebook ? La fédération française de l'apéritif (groupe déclaré d'utilité publique) doit être le premier groupe auquel j'ai adhéré. A l'époque, il y a plus de 3 ans, on découvrait le phénomène Face.... On en a ajouté bien d'autres en rafale. Avant de tous les supprimer parce qu'en fait "c'était pas si drôle que ça". Et pourtant celui là je l'ai gardé. Comme beaucoup d'autres amis facebookien d'ailleurs. C'est comme si on ne pouvait pas cliquer sur ce bouton "quitter le groupe".
Renoncer à l'apéro, ce bonheur du crépuscule, ce serait aller à l'encontre de tous ses devoirs de citoyens, mais surtout humain. Ce moment de détente, de rencontre, de partage et de délectation...ah vivement 18h30.
Bref je voulais juste rendre hommage à cette belle initiative de Laurent Hillaire et Arnaud De Broves qui dure et qui réunit aujourd'hui plus de 220 000 personnes.
Je sais de source sure qu'il est déjà arrivé à certain d'entre vous de piquer des sous-bocks, des affichettes et même parfois des verres publicitaires après un apéro dans un bar. Pour le souvenir de ce bon moment. Mais surtout pour l’esthétique de l'objet de marque. Comme par exemple le célèbre verre à ballon Pastis 51 et son logo si agréable, plein de significations. Certain on ainsi accumulé illégalement, au fil des années, un petit trésor. Ils peuvent désormais organiser un apéro à la maison et servir les amis avec des verres à pintes griffés de marques de bières internationales, des carafes Ricard, des cendriers JB, des touilleurs Orangina et j'en passe.
Mais pour ceux qui ne veulent pas dévaliser leur bar préféré, il existe heureusement une solution. Un chineur a décidé de se spécialiser dans les produits publicitaires de bars et à créé un site commerçant qui vous livre à la maison les produits de vos rêves. Les Zitounes.com ! Jeux de cartes, décapsuleurs, sets de table etc. Tout y est.
C'est bientôt l'anniversaire d'un de vos amis de l'apéro ? Le pot de départ d'un collègue ? Offrez lui un ensemble Ricard pour équiper sa cuisine ;-)
Une blonde ? Une blanche ? Une belge ? Non ! Patron, une parisienne.
Boire une bière locale est désormais possible à Paris. Deux jeunes entrepreneurs passionnés se sont lancés le défi de faire renaître la Gallia, une bière blonde de type Pils, anciennement brassée à Paris dans le XIV arrondissement et disparue depuis plus de quarante ans.
Une bière qui n'est en réalité qu'à 50% locale puisqu'elle est aujourd'hui confectionnée en République Tchèque avant d'arriver dans les réfrigérateurs parisiens. Mais si l'aventure de Jacques et Guillaume fonctionne, ils promettent de la faire brasser sur place, dans les sous-sols de notre capitale. Gallia participe à cette nouvelle mode des micro-brasseries qui jouent tout sur le caché "produit de la région". La "P'tite Gallia" devrait bientà´t àªtre rejoint par des petites soeurs de spécialité. Une ambrée pour commencer.
Pour la goutter, commandez-la au Falstaff à Montparnasse ou dans l'un de ces cafés. Vous pourrez aussi en acheter pour vos apéros à la maison chez un caviste Repaire de Bacchus ou sur Internet sur Pompe à bière.com (environ 2€ la bouteille).
Mise à jour : après la publication de cet article, nous avons rencontré Guillaume et Jacques lors d'une degustation. Ils nous parlent de leur projet.